Archive pour la catégorie ‘GRAPHISM’
Mention Spéciale de l’Académie pour l’affiche Vote/Révolte
Le Jury de l’Académie des Banlieues composé entre autre de Catherine Peyge, Julie Dubeaux, Léo Kouper (qui faisait autrefois les affiches des films de Charlie Chaplin ), Siné, Hervé Di Rosa, Guillaume Lanneau, Mathieu Montes & Noël Coret
Un grand merci à toute l’equipe de l’Académie pour leur action & leur engagement!!!
Photos: Sebastien Rabany
Mémoire de fin d’études
réalisé en 2008
vous trouverez mon mémoire au format pdf >>ICI<< allez c’est juste 20 pages à lire !
Il est constitué de la même manière qu’une carte, conçu pour être un objet à manipuler avant tout. Il est donc peu adapté au format web, donc voici un petit échantillon :
CRP Centre Régional de la Photographie
réalisé en 2008
Voici une proposition d’interface pour le CRP Nord
Je me suis ici très largement inspiré de la technique photo des languettes tests. Avant l’ère du numérique les photographes utilisaient des languettes tests pour estimer la quantité d’exposition nécessaire au bon developpement de leurs photos. Je reprends ici ce principe pour désigner l’interface du centre régional de la photographie Nord.
Paris Undaground 2007
Voici le teaser d’une interface off-line permettant d’explorer les sous-sols parisiens.
Le navigateur permet de se déplacer entre la coupe et le plan pour découvrir les signes oubliés sous la capitale.
Le sous-sol parisien regorge de différents réseaux tous plus complexes les uns que les autres, juxtaposés sur plusieurs niveaux. Paris Undagrnd est une interface qui propose une organisation, une visualisation et un mode
de déplacement dans ces réseaux.

Dans un premier temps, il s’agit de choisir la zone de Paris dans laquelle nous souhaitons nous déplacer.

Ensuite nous pourrons naviguer entre la coupe et le plan pour visualiser différents parcours. Chaque zone de Paris va se décomposer en dix strates composant la coupe. Ces dix strates représentent une hauteur de 3.5 mètres sous terre, les sous-sols les plus profonds allant jusqu’à 35 mètres sous la capitale. Certaines zones n’iront pas si bas car l’organisation de leurs sous-sols n’est pas si profonde.

Possibilité d'afficher à tout moment le plan de la surface, chaque point jaunes est une zone cliquable


Nous pouvons regrouper les réseaux dans les catégories suivantes : les caves, les métros, les RER, le gaz, les égoûts, les cryptes, les parkings, les bunkers, les collecteurs et les carrières. Ainsi P.U. permet de se focaliser sur un réseau ou bien de tous les afficher.

Pour les utilisateurs perdus par les possibilités de navigation (ou avides de connaissances historiques) P.U. propose un système de visites guidées.

Depuis des siècles, différents événements ont eu lieu dans les profondeurs. Pour cela les visites guidées proposent de suivre un voyage (depuis la surface ou non) du début à la fi n. (exemple : la fuite de Jean Val Jean avec Marius sur les épaules décrite par A.Dumas, la visite de Napoléon III avec son fi ls, l’histoire de philibert découvert mort cinq ans plus tard après avoir erré, l’organisation résistante, le refuge des communards etc.).

Un historique des dernières visites est aussi proposé, de manière à ce que l’utilisateur puisse retrouver les lieux visités auparavant. L’enjeu de ce projet est avant tout de rendre plus accessible un Paris oublié ou les signes de différents siècles regorgent et se juxtaposent. Une manière de révéler des éléments que les Parisiens côtoient tous les jours sans s’en apercevoir.
15e Festival du « Graphisme dans la Rue »
intervention réalisée avec Poétiquement Correct à Fontenay-sous-Bois en 2007
Suite à notre discussion sur l’illettrisme avec l’interlocutrice de la politique de la ville, nous avons eu envie d’intervenir sur la lisibilité des signes typographiques.
Nous souhaitions placer le spectateur dans une position proche d’une personne illettrée en rendant une suite de caractères indéchiffrables.Le square du parc près du complexe administratif de Fontenay nous apparut comme le lieu idéal pour notre intervention. Sa structure pouvait se transformer en ossature pour accueillir des bandes de cellophane. Le cellophane devient le support d’un message, celui-ci est perturbé dans son sens de lecture.
A l’extérieur du kiosque, la typographie semble destructurée. Les mots s’entremêlent pour former de nouveaux caractères hybrides. Il se crée des « jeux » de mots, « jeux » de langages, « jeux » de caractères.
Le spectateur est alors dans l’impossibilité de lire le message. L’unique possibilité de le déchiffrer est d’entrer dans la structure pour y lire: « Il faut entrer dedans pour voir dehors. »